Un métier noble, plein d’humilité et au service des grands hommes de ce monde. C’est ainsi que l’on peut décrire le métier d’un cordonnier. Souvent mal jugé avec l’expression « Les cordonniers sont les plus mal chaussés », le cordonnier était là, depuis l’antiquité et le moyen âge, présent dans les grandes villes, les pays orientaux et même les pays traditionnels pour partager un savoir-faire presque artistique.
Dans le cas de la France, c’est un métier qui a encore sa place malgré l’avancée de la technologie surtout à Paris ou à Lyon. En effet, rien ne vaut la manipulation artistique d’un cordonnier qui a hérité les savoir-faire ancestraux et qui se transmet de génération en génération.
Le métier de cordonnier : Où l’apprendre ?
Si pour certains, être cordonnier est un héritage, d’autres choisissent cette voie de leur propre plein gré. Le métier de cordonnier s’apprend maintenant sur les bancs de l’école. Les intéressés peuvent aller dans les centres de formation pour terminer une formation diplômante en CAP dans la filière cordonnerie multiservice ou cordonnier bottier. C’est ainsi qu’ils se forment en 2 ans pour ensuite se préparer en apprentissage dans un Centre de Formation d’Apprentis. Il est possible d’étendre sa formation jusqu’au brevet de maitrise en rejoignant « Les Compagnons du devoir », et même jusqu’au BTS métiers de la mode – chaussure et maroquinerie si l’on veut faire une grande carrière dans la mode.
Le cordonnier de nos jours
Qu’il soit salarié pour son propre compte ou qu’il soit affilié à une entreprise, le cordonnier aura toujours à faire les mêmes tâches qu’il lui sont affectées depuis la nuit des temps : réparer les chaussures abîmées. Mais plus que cela, il aura à mettre en exécution son professionnalisme. Il doit accueillir et renseigner le client sur l’état des chaussures. Si une réparation doit se faire, il informe sa clientèle en rappelant le délai d’exécution. Avec cela, il renseigne également la manière d’entretenir les chaussures avec les produits adéquats. Un bon cordonnier se doit d’être patient et minutieux car le travail exige de la finesse et de la dextérité. De nos jours, à ces compétences s’ajoute la gestion comptable et financière, s’il s’est lancé dans l’entrepreneuriat. Enfin, la particularité du cordonnier reste son authenticité avec la manipulation d’outils artisanaux comme le marteau, les cisailles, l’alène, etc. Il utilisera également des machines à coudre, fraiseuses et la machine à lustrer le cuir pour le côté moderne du métier.